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Vous souvenez-vous de Karl Rachedi ?

Il a fait une entrée fracassante dans la Compagnie Théâtrale de la Cité -La troupe du Théâtre de Bligny- avec la reprise du rôle titre de Dom Juan de Molière

Vous l'avez revu en Damis, ado rebelle dans le Tartuffe de Jean-Baptiste Poquelin créé à Bligny en 2019 dans la mise en scène de Nicolas Hocquenghem.

Karl est un comédien talentueux qui constate -comme nous tous- combien il est difficile d'intéresser les jeunes génération au théâtre classique dans la mesure où la comédie de Jean-Baptiste Poquelin telle qu'on l'enseigne au collège et au lycée ne les fait pas "kiffer grave" comme ils disent.

Alors que faire ?

Karl a eu une idée innovante -un peu iconoclaste sans doute- mais lourde de promesses heureuses, que les artistes de Bligny ont tout de suite eu envie de soutenir.

Alors bien sûr, certains puristes pourraient crier à la trahison : "Comment, vous osez toucher à Molière ?" ; d'autres qui connaissent la troupe de Bligny et qui ont pu apprécier la rigueur des mises en scène de Nicolas Hocquenghem se pencheront sur la question sans aprioris réducteurs, et pourraient estimer que le projet T@RTUFFE 4.0 est peut-être une piste sérieuse pour faire passer la comédie (et les enjeux sociétaux intemporels développés dans l'œuvre) de Molière auprès d'une jeunesse, qui, de toute façon, ne va pas au théâtre.

Le projet T@RTUFFE 4.0 de Karl Rachedi et son équipe - auquel les artistes de Bligny se sont joint avec joie et appétence- se compose de trois volets successifs et cohérents :

1] Une chanson dansante d'abord : "Laissez faire les femmes" inspiré de la question de la condition féminine aujourd'hui à travers deux des personnages de Tartuffe  : Elmire, l'épouse d'Orgon que Tartuffe tente de détourner de son mari, et Dorine, la "suivante" qui n'a pas sa langue dans sa poche...

Cette chanson sera le thème majeur du projet pédagogique, puis de ce qui suit.

2 ] Un projet pédagogique destiné aux lycéens auquel les artistes de Bligny sont associés, de la conception à la réalisation.

3] Et -cerise sur le gateau- : un spectacle en alexandrins inspiré de la pièce de Molière, transposée au XXI ème siècle, avec danses, musique et chansons...

C'est un projet à moyen terme qui demande des soutiens, des moyens et beaucoup d'inspiration et de travail.

La première partie du projet : la chanson, sa production et le tournage du clip, vous est présenté sur la plateforme de financement participatif Ulule.

Mais avant de vous rendre là -si vous pensez qu'il serait intéressant d'en savoir plus- regardez la vidéo ci-dessous, et, que vous soyez agacé par l'écriture inclusive ou pas ; ou surpris, plein de doutes ou enthousiasmé par les attendus du projet, cherchez à en savoir un peu plus sur ce qu'il se passe avec cette tentative audacieuse et résolument tourné vers les jeunes générations, et que l'on pourrait résumer par ce slogan :

"Si la jeunesse ne vient pas à Molière, Molière ira à la jeunesse !"

Alors ?

Surprenant et inattendu non ?

Cela demande reflexion en tout cas.

La troupe de Bligny qui est en train de monter l'Avare de Molière, comme elle sait le faire, de manière académique et très moderne ne se sent pas en contradiction avec ce projet théâtral qui se rapproche plus d'une comédie musicale (en alexandrins cependant) que de la représentation classique traditionnelle.

Mais c'est exprès !     On n'attire pas les mouches avec du vinaigre !

Le finalité du projet n'est pas de produire un pastiche, un sous-produit ou une caricature. Elle va bien au-delà.

 

Non, l'ambition est d'utiliser des artifices contemporain pour intéresser les jeunes générations à un répertoire que l'école ne réussit pas à leur faire aimer.

Une étape indispensable pour inviter la jeunesse à découvrir le répertoire classique du théâtre français, et s'y engouffrer si affinités.

C'est pour cela que nous soutenons ce projet !

Sur la plateforme de financement participatif ULULE, le projet reçoit un très bon accueil et a déja recueuilli bien plus de la moitie de la somme recherchée en dix jours seulement.

Allez- voir !

Devenez complices et partie prenante de cette belle aventure artistique novatrice et cependant très respectueuse de l'oeuvre de jean-Baptiste Poquelin.

Vous comprendrez mieux en quoi ce projet de soutien au théâtre classique auprès des jeunes générations est vraiment bien charpenté, cohérent, argumenté, et n'oubliez pas que vous pouvez décider de l'utilisation d'une partie de vos impots.

Les contreparties sont alléchantes, et les artistes de la troupe de Bligny vous invitent à rejoindre cette aventure artistique cohérente et inhabituelle pour ce type de répertoire !

C'est là !

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